Black Jack, bras droit de sa majesté Kao

Nom: Black Jack Ou Jack l’Éventreur pour les intimes.

Age: 30 ans

Sexe: Male

Classe: Nettoyeur et de temps en temps infiltré quand les autres sont incapables de gérer. Bras droit de la reine bien évidemment.

Ordre: Pro-shinigami

Alignement: Loyal Mauvais

Race: Shinigami ailé

Qualités: Stratège, obéissant, intelligent

Défauts: Orgueilleux, méprisant, déteste les ambitieux

Cutie Mark: Des ailes noires et une épée grise au centre, lame vers le haut

Arme et armures : une cape et des couteaux, des dizaines de couteaux... Et un chapeau aussi

Je suis un étalon albinos, ce qui veut dire que ma robe est catégoriquement et naturellement blanche, et mes yeux rouge sang. Fait rare et peu apprécié car non discret chez nous mais ça n'a pas fait de moi une bête de foire. Ma crinière est coupée courte afin de pouvoir mieux la cacher sous des vêtements, seule ma queue est restée intacte. Une unique cicatrice barre mes lèvres sur le coté droit d'un trait beige, blessure de guerre que le poulain qui avait osé me faire avait très vite regretté par la suite. Mes ailes ont la taille moyenne de celles de pégases quoique plus musclées à force de m'entrainer, tout comme mes pattes, armes redoutables pendant les ruades. Heureusement pour moi, quand je deviens ombre, je suis de la même couleur que l'obscurité: noir. Je vole peu voir pas du tout à cause de ma faux que je transforme en deux fines lames, accompagnées de dagues, le tout caché et attaché à mes ailes.

Je suis un assassin et je resterais tel quel, je ne laisserais personne revendiquer mon poste auprès de la reine et encore moins un jeune. J'en ai rossé plus d'un et je continuerais ainsi jusqu'à ce que ma reine me renie. La reine, une jument à fort caractère, très ambitieuse, il n'y a que cette personne que je tolère malgré ses désirs de puissances. Sa fille par contre, tsss, que d'arrogance, et dire qu'elle veut prendre la place de ma reine! Je vous jure, les jeunes sont de vrais plaies, sauf les très jeunes. Les poulains, c'est mon point faible, je ne peux en tuer. Chacun ses faiblesses, pour ma part c'est la jeunesse! Mais pas entièrement, les plus agés m'agacent au plus haut point, toujours à faire les fiers, à vouloir se montrer supérieur, tss, pire que la "princesse"!

Je n'ai pas vraiment d'histoire. Né d'une famille modeste, ma vie aurait dû se résumer à celle d'un soldat, de la chair à canon, bourrin et sans morale, mais le destin voulu que je rencontre cette Dame. Noble, belle comme une déesse, imposante. Je n'était qu'un poulain mais son regard vrillé au mien changea ma façon de penser. Violent avec ceux que je trouvais lent ou pénible, insolent avec mes soi disant "professeurs", j'étais voué à devenir un paria, ou un soldat, insupportable, bon à mourir. Mais son regard avait tout bouleversé.

"Je t'attends, dépêche toi!"

J'étais né de parents à la robe sombre, la mienne était blanche comme neige. Mon destin était scellé selon moi, bon à être un de ces nombreux fonce-dans-le-tas qu'on laisse crever sur le champs de bataille sans honneur, mais elle venait de me contredire, elle, la reine, une personne trop grande pour moi, moi un gueux parmi tant d'autres. Je fis donc ce qu'elle voulait de moi, réduire le fossé qui nous séparait. Le chemin fut rude, je n'étais pas vraiment supérieur aux autres, sauf en fourberie et détermination, là où les autres pleuraient, moi je continuais. Et puis vint le drame, un complot envers ma personne. Trop de personnes contre moi s'étaient ligués contre ma personne. Un meurtre, odieux, une de leurs amies, trop naïve et inconsciente du danger, ils la tuèrent et la placèrent dans ma chambre de dortoir. Le scandale éclata, on me connaissait pour ma préférence des âmes de juments, pas de procès, pas de recherches de preuves supplémentaires, je fus mis aux cachots avant mon exécution. Tss, tant de lâcheté et d'arrogance. Sacrifier l'une des leurs uniquement pour ça? Je ne suis pas friand de la vengeance mais une leçon s'imposait. Je m'échappai donc de ma cellule, un jeu d'enfant, trop même, mais le désir de montrer ce que c'était que mourir, ce qu'avait dû ressentir leur amie, à ces imbéciles m'empêchait d'être prudent. Je leur montrai donc, un par un, une morte lente et sans douceur pour chacun, une dague en travers de la gorge pour les empêcher de crier. Pour les garçons, ce fut rapide, juste le temps qu'ils s'excusent pour leur acte avant de séparer leur tête du corps d'un coup de lames accrochées aux ailes. Pour les filles, .... C'était plus long. Pas de pardons qui tiennent, mais des supplications, je voulais les voir regretter leur trahison, pas envers moi ou la société, mais envers cette pouliche qui pensait les connaitre assez pour leur tourner le dos sans crainte, pauvre petite.

Le corps écarlate, les ailes alourdies par le poids de ma faux transformée en lames, c'est en quittant la dernière chambre que mon regard croisa le sien. Pensif, amusé, calculateur, le même qu'il y a des années, scrutant mon corps autrefois gringalet, à présent taillé dans le diamant le plus pur qu'il soit, encore jeune, trop pour être soldat, mais assez pour être paria. Paria. Un mot qui sonnait comme un glas, une épée de Damoclès sur ma tête, venais je donc de me condamner? N'étais ce donc pas ainsi qu'elle voulait me voir? Rougie par le sang de mes ennemis, de ses ennemis? Tuer un shinigami pour coincer un shinigami, une honte! Devais je donc garder les pattes croisées? Ses lèvres s'étirèrent en un sourire, me réchauffant le coeur, avais je réussi à combler le fossé qui nous séparait autrefois?

"Suis moi. Tu ne le regretteras pas!"

Elle avait raison. L'entrainement était plus dur que je le pensais, mais récolter un regard sur moi et mon corps éreinté me donnait la détermination nécessaire pour devenir ce qu'elle voulait. Un soldat, son soldat, son garde du corps, son ... Bras droit. Dans tout les sens du terme. Mais elle voulait plus que cela, elle voulait le meilleur! Avec le temps, j'appris de sa propre bouche qu'il y en avait eu d'autres avant moi, plus grands, plus forts, mais tous avaient succombé à ses coups. Faibles, ils avaient été trop faibles. Mais pourquoi m'avait elle choisit dans ce cas? Si elle ne me regardait pas avec autant d'intérêt, du moins c'est ce que je pense, j'aurais sans doute abandonner depuis longtemps! Non. C'était faux. Car mon destin était de devenir un soldat, de la chair à canon, prêt à mourir pour notre Reine. Et il était là, mon destin. Elle me fit comprendre la raison de son choix suite à un combat, un vrai, pas un entrainement cette fois ci, les lames étaient en acier, et l'enjeu: ma vie. Violence, liquide sanguin et sueurs, voilà ce qu'était ce duel en trois mots. Simple, directe, rapide, la reine menait la danse, mon sang décorait la salle, mes petits cris la comblaient d'amusement. Un jouet, voilà ce que j'étais devenu, pas un soldat, pas de la chair à canon, pas un bras droit, un simple jouet qui comblait son plaisir sadique. Était il donc possible de perdre autant de sang sans faillir? Étais-je donc destiné à mourir ici? Alors que j'avais fait plus d'efforts que n'importe qui pour me retrouver à ses cotés? Non. Alors qu'elle me tournait le dos, pensant sans doute que c'était fini pour moi, je me relevai et fis la seule chose que je n'avais jamais fait dans ma vie: foncer dans le tas. Idiotie, stupidité, une telle action allait se finir par une mort pure et simple! Sauf qu'elle m'avait donné l'autorisation de garder ma cape et mon chapeau. Celui-ci était tombé mais mais l'autre, je l'avais toujours sur mon dos, prête à l'emploi. J'étais déterminée, mais surtout fourbe. Et personne ne pouvait me rivaliser dans ce domaine. Elle était peut-être ma Reine, ma protégée, mais nous étions en entrainement, son statut ne valait rien! D'une ruade, j'envoyais ma cape sur mon adversaire qui venait tout juste de se retourner en m'entendant arriver, puis je refermais mes ailes sur elle, brutal, comme des cisailles, mes lames maintenues contre les bords de mes appendices. Ma cape tomba en lambeaux mais le sol resta vierge du sang royal, je ne compris que trop tard qu'elle s'était cachée dans mon ombre, erreur de ma part qu'elle me fit payer en me brisant des cotes tout en revenant. Cependant, la récompense me laissait souriant, j'avais réussi là où nombreux avaient échoué.

Je suis à son service depuis maintenant 10 ans, en tant que garde du corps, espions, bras droit, jouet selon ses humeurs et coach quand elle souhaite s’entraîner, ou plutôt m’entraîner. Un poste que je compte garder, un rôle que je défend corps et âme dés qu'on me défie. Ma reine m'a choisi, ce n'est pas maintenant que je vais lui laisser entendre que j'ai failli! Surtout depuis qu'elle m'a donné comme mission d'infiltrer les rangs des princesses d'Equestria, chose facile à faire. Depuis, je tue, je kidnappe, j'interroge, je récolte des informations, je transmets. Et je ne compte pas me faire attraper de si tot....

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